À Munich, l’oligarchie se prépare à une guerre contre la Russie d’ici « 2 ans »

La rédaction
Démocratie Participative
19 février 2024

 

Les Russes prennent très au sérieux la situation en Ukraine.

Vladimir Poutine a tenu à le rappeler après son entretien avec Tucker Carlson.

RT :

La crise ukrainienne revêt une importance existentielle pour la Russie, a déclaré dimanche le président Vladimir Poutine au journaliste Pavel Zarubin, alors qu’il ne s’agit que d’une question tactique pour l’OTAN.

Il a expliqué que l’objectif principal de sa plongée dans l’histoire du pays lors d’un entretien avec le journaliste américain Tucker Carlson au début du mois était de donner au public occidental une chance de comprendre l’état d’esprit de Moscou sur la question.

M. Poutine a admis qu’il n’était « pas facile » pour les téléspectateurs occidentaux, en particulier les Américains, dont le pays n’existe que depuis 300 ans, de comprendre toutes les subtilités de l’histoire millénaire de la Russie.

Cependant, le président a déclaré qu’il pensait qu’il était important pour les spectateurs occidentaux « de comprendre comment nous pensons… de comprendre à quel point cette question [de l’Ukraine] est sensible et importante pour notre pays. Pour eux, il s’agit d’améliorer leurs positions tactiques. Mais pour nous, c’est le destin. C’est une question de vie ou de mort.« 

Le président russe a ajouté que c’était le message principal qu’il voulait envoyer à l’Occident. « Ce n’est pas à moi de juger si cela a fonctionné », a-t-il ajouté.

Au cours de l’entretien de deux heures avec M. Carlson, qui a été visionné des dizaines de millions de fois, M. Poutine a longuement expliqué comment les États russe et ukrainien ont vu le jour. Il a expliqué que si le territoire de l’Ukraine moderne avait subi une forte influence polonaise, de nombreux habitants de la région souhaitaient toujours rejoindre la Russie en raison des liens culturels et religieux étroits qui les unissaient.

Selon M. Poutine, l’indépendance de l’Ukraine n’a été évoquée qu’au XIXe siècle. Le pays a été créé par les autorités soviétiques après la révolution bolchevique de 1917, a-t-il expliqué. Après la Seconde Guerre mondiale, l’Ukraine a reçu de nombreux territoires de ses voisins, ce qui en a fait un « État artificiel », a-t-il ajouté.

L’Ukraine est un état ridiculement artificiel, au point où personne ne sait exactement qui a pu accepter la formation d’un tel objet en 1992.

L’état ukrainien n’existait que fictivement depuis 1992, à présent il a cessé d’exister en pratique. C’est le gouvernement américain qui finance directement l’administration du pays, notoirement corrompue, ainsi que l’armée. Sans l’argent américain et les livraisons d’armes, cette administration et cette armée se désagrègeraient en quelques semaines. En ce sens, la Russie a gagné la guerre contre l’Ukraine en tant que telle dès 2022.

C’est ce qui s’est passé au Sud-Vietnam. L’état sud-vietnamien avait virtuellement cessé d’exister lorsque les États-Unis sont intervenus dans le pays. Le gouvernement et l’armée du Sud-Vietnam n’ont eu un semblant d’existence que tant que l’argent américain était livré par le Congrès. Quand l’aide financière et militaire a cessé, le gouvernement s’est effondré instantanément et les communistes du Nord-Vietnam n’ont fait face à aucune résistance sérieuse.

À présent, tous les états d’Europe de l’Est qui ont poussé l’Ukraine dans cette guerre en pensant que les États-Unis apporteraient une aide décisive réalisent la gravité de la situation.

❗️ Le #Danemark remettra toute son artillerie à l’#Ukraine – Première ministre Mette Frederiksen

Elle a également noté que les Européens ne devraient pas attendre que la crise éclate à propos du financement par les États-Unis des fournitures aux forces armées de l’Ukraine.

La différence avec le Sud-Vietnam, c’est que l’Asie du Sud-Est n’était pas de nature à faire basculer le rapport de force économique et technologique mondial en faveur de la Russie soviétique. La Chine communiste avait déjà rompu avec Moscou et s’était rapprochée des USA, rompant le bloc rouge en deux.

Aujourd’hui, la Chine est d’ores et déjà à égalité de puissance économique et technologique avec les États-Unis et elle dispose d’alliés clefs pour lui fournir une couverture militaire et les ressources dont elle a besoin : la Russie et l’Iran.

Les USA ont au moins trois fronts à tenir en Eurasie et la défaite sur l’un d’entre eux entraînerait la perte des deux autres.

Soutenir l’Ukraine était un investissement intéressant tant qu’il s’agissait de mener l’offensive contre la Russie en déstabilisant son voisinage immédiat, mais en contraignait l’OTAN à la défensive, l’armée russe change la nature du conflit.

L’obstruction de Trump au soutien à l’Ukraine pose de graves problèmes à l’OTAN, tout comme la contestation anti-guerre entravait le soutien au Sud-Vietnam dans les années 1970.

CNBC :

Les Etats-Unis sont confrontés à la perspective d’un combat direct avec la Russie s’ils ne fournissent pas un soutien financier et militaire continu aux forces sur le terrain en Ukraine, a déclaré vendredi le sénateur démocrate américain Chris Coons.

Appelant à un soutien bipartisan de la Chambre des représentants des États-Unis pour un nouveau programme d’aide de 95 milliards de dollars comprenant des fonds pour l’Ukraine, M. Coons a déclaré que l’investissement en Europe était la meilleure défense des États-Unis contre Moscou.

« Le prochain front contre la Russie, ce seront les Américains qui seront en première ligne », a déclaré M. Coons à Silvia Amaro, de CNBC, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Chris Coons

« Nous ferions mieux d’investir dans les Ukrainiens qui se battent courageusement pour leur propre liberté plutôt que de permettre au président russe Vladimir Poutine de répandre le chaos et la violence à travers l’Europe. »

Le Sénat américain a approuvé mardi le nouveau programme de financement, mais il se heurte à l’opposition farouche des législateurs de la Chambre des représentants. Les deux chambres du Congrès doivent approuver la législation avant que le président américain Joe Biden puisse la signer.

M. Coons a déclaré qu’il était « optimiste » quant à l’approbation du projet de loi, même s’il y aura des « allers-retours ». Sans cela, M. Coons a déclaré que M. Poutine était susceptible de s’en prendre ensuite à un allié de l’OTAN.

« Si nous n’arrêtons pas Poutine en Ukraine, il attaquera ensuite les alliés des États-Unis au sein de l’OTAN », a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était d’accord avec les récentes affirmations, y compris celles du ministre danois de la défense, selon lesquelles une telle attaque pourrait avoir lieu dans les trois à cinq prochaines années, M. Coons a répondu par l’affirmative.

« Cela me semble raisonnable », a-t-il déclaré.

À Munich, l’élite atlantiste était réunie ce weekend pour débattre de la situation. Même Hillary Clinton était présente. Elle a d’ailleurs participé à un débat sur « l’antisémitisme » avec la propagandiste juive Deborah Lipstadt, connue pour son procès (truqué) contre l’historien anglais David Irving. La question du révisionnisme, en pleine expansion, inquiètait particulièrement les participants.

Le sentiment général lors des diverses réunions de cette conférence en Bavière était que le système judéo-américain perd de plus en plus le contrôle de l’Eurasie.

Ces gens sont désormais dans une logique de guerre directe et se donnent deux ans avant que la confrontation avec la Russie ne débute.

Lors de la #MunichSecurityConference, un ton sombre a prévalu. L’Ukraine se retire d’Avdiivka ; les services de renseignement européens mettent en garde contre la menace que la Russie fera peser sur l’OTAN d’ici 2 à 3 ans ; les inquiétudes suscitées par le retrait potentiel des États-Unis sous la présidence de Trump augmentent. Sur ce point, nous semblons tous d’accord.

Si le système se croit face à une offensive russe imminente d’ici deux ans, quelque part sur la ligne de contact entre l’OTAN et la Russie, il en conclura qu’il vaut mieux agir préventivement plutôt que d’attendre.

Il va vouloir intervenir directement en Ukraine pour sauver une armée déjà expérimentée, sous commandement du juif Zelensky, plutôt que de se retrancher derrière la frontière.

Les médias français ne vont pas tarder à adopter la nouvelle position de la juiverie.

François Hollande est déjà à la manoeuvre. Pour inexistant qu’il soit sur la scène politique, il appartient à l’internationale socialiste, à tous les réseaux interlopes possibles et imaginables, et, à ce titre, est mandaté pour faire connaître les orientations générales de l’élite occidentale. Le cap est très net, c’est la guerre.

Le Journal :

Mais Navalny nous a prévenus aussi de la suite. Poutine ira jusqu’au bout pour menacer ses voisins, affaiblir l’Europe, déstabiliser les États-Unis, et ouvrir pour longtemps une confrontation avec ce que nous représentons, nous, les démocrates. Sa liquidation honteuse n’est pas une simple reproduction des crimes de la période soviétique. Elle est l’expression d’un pouvoir qui se veut absolu. Vladimir Poutine ne poursuit aucune fin idéologique, mais sa seule perpétuation. Il se moque d’être détesté par nous ; au contraire, c’est son moteur. Il veut choquer, impressionner, faire peur. Il méprise ce que nous sommes, et nos éclats de voix le confirment dans sa hardiesse. Il ne comprend que le rapport de forces.

Nous voilà rappelés une nouvelle fois à l’évidence. Nous sommes prévenus. Que cela nous plaise ou non, nous sommes mis au défi. Face à Poutine, l’Europe doit élever son niveau de défense et ses capacités d’influence, soutenir massivement l’Ukraine, durcir toutes les sanctions possibles contre la Russie et ses dirigeants, tout en mettant en garde les alliés de Poutine, en premier lieu la Chine qui a considéré que la mort de Navalny était une simple affaire intérieure. L’Histoire nous apprend que le plus grave n’est pas d’avoir un ennemi. Le plus grave est de ne pas le considérer comme tel. Pour toutes ces raisons, le sacrifice de Navalny ne doit pas rester vain.

Fort heureusement, ces démocraties corrompues, séniles et incompétentes ne peuvent opposer aucune résistance déterminée aux forces d’ordre qui se lèvent.

La fin approche pour la démocratie juive.

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